La caricature du mec nerveux.

Mesrine est un personnage taillé pour le cinéma et vincent Cassel a le physique pour l'interpréter. Mais si le physique correspond son jeu d'acteur n'est pas toujours égal, car il a tendance à partir dans la caricature du mec nerveux, et a prendre un accent ridicule quand il joue ce genre de scène. Même s'il reste plutôt correct dans l'ensemble du film, son jeu enlève certaines fois la tension de la scène. Richet s'efforce de montrer les différentes facettes du personnage Mersine et toute sa complexité. L'ambiguïté de Mesrine et de ses agissements sont réussit, mais le montage global du film n'est pas clair, et ses images trop travaillées ou chaque plan de caméras sont réfléchis à l'américaine, rendent le contenu trop esthétique et pas assez naturel pour croire totalement à son film. Mesrine restera certainement comme un bon film d'action français, mais il lui manque quelque chose de plus abouti et de maitrisé.

5
Écrit par

Créée

le 15 déc. 2022

Critique lue 972 fois

9 j'aime

Heurt

Écrit par

Critique lue 972 fois

9

D'autres avis sur Mesrine - 1ère Partie : L'Instinct de mort

Mesrine: un model pour les jeunes

"_Quand je serai grand, je serai Jacques Mesrine. _Belle ambition! Pourquoi? _Ce mec, il a de l'honneur. _Ah oui? Et c'est quoi l'honneur? _Si tu me manques de respect, j'te fume et je nique ta mère...

Par

le 9 oct. 2015

22 j'aime

Du même critique

Le jet d'ail.

En voilà une chose qui en fait du vacarme, ça bouge dans tous les sens mais pourquoi? Pour faire du divertissement, c'est pour cela que Disney a acheté la licence Star wars après tout. La société aux...

Par

le 18 déc. 2019

81 j'aime

44

Rabbi Jocob

L'endoctrinement de la jeunesse Allemande est le sujet de ce Jojo Rabbit, qui voit Adolf Hitler comme la seule voie à suivre. Adolf est là constamment pour le petit Jojo, il est son ami imaginaire...

Par

le 28 janv. 2020

67 j'aime

16

Cette fois il est temps.

Les années 60 à 70 ont été une très bonne période du cinéma, elles étaient inventives et permissives. Pourtant la censure était omniprésente, mais les cinéastes trouvaient tout un tas de stratagèmes...

Par

le 28 nov. 2019

56 j'aime

7