Je suis allée voir Les Enfants du Temps, un peu réticente au début. Après le succès de Your Name, je m'attendais à une chute très haute. Rassurez-vous, il n'en est absolument pas question. Makoto Shinkai nous propulse dans la ville de Tokyo, submergée par les flots, par une pluie diluvienne qui ne cesse de s'abattre sur ses grands buildings. Les habitants sont déprimés, et ne rêvent que d'une chose : le retour du soleil ! Un seul personnage dénote, Hodaka, qui apparaît pour la première fois sur un bateau, heureux bien que sous la pluie. Le jeune garçon a en effet fugué, pour un avenir plus clair dans la capitale. Il va y faire la rencontre de Hina, une fille capable d'amener le soleil.
La narration est tout en poésie. Les plans s'enchaînent dans un rythme parfait, tantôt étourdissant, tantôt apaisant, le tout accompagné d'un très bon thème musical (du même groupe que pour Your Name, si je ne m'abuse). Les graphismes sont tout simplement incroyables. Depuis ses premiers courts-métrages, la progression est incroyable ! La maîtrise de Shinkai n'est plus à prouver. J'ai tout simplement été bluffée par ce film.
Beaucoup diront qu'il est moins bon que son grand frère ; je ne suis pas d'accord. La patte de Shinkai est indéniable, et les caméos des personnages de Your Name sont très appréciables. L'histoire est prenante, les personnages attachants. Que demander de plus ? Oui, je n'ai pas pleuré toutes les larmes de mon corps. Il n'empêche que ce récit m'a touchée et marquée. Je vous conseille donc d'aller le visionner, pour vous faire votre propre avis.