Il règne dans Les confessions une atmosphère à la Agatha Cristie avec un prêtre qui refuse malgré les pressions de révéler ce qui lui a été confié. Le film est ambitieux opposant au cynisme du capitalisme la sérénité de la religion. Mais il est également très confus dans son discours et son déroulement ne montrant en définitive rien qu'on ne connaisse déjà. Son hypothétique crédibilité est de toute manière détruite dès lors que la plupart des acteurs sont doublés en italien avec un casting international où l'on retrouve notamment Marie-Josée Croze, Connie Nielsen, Daniel Auteuil et Lambert Wilson. Les dominant tous, Toni Servillo impose ses silences et son imibilité. Ceci dit, on l'a vu bien meilleur auparavant.