(...)La narration du film est volontairement chronologique et très classique. Les scènes dialoguent peu entre elles, comme des touches impressionnistes qui laissent entrevoir le tableau final qui est – évidemment – le portrait de Leopardi, l’homme derrière le poète. La juxtaposition de ces plans, alternant récit et action, poésie et dialogues, apporte une mélancolie au film, en reflet à celle présente dans les écrits de l’auteur. LEOPARDI nous fait également découvrir la beauté des paysages et des rues italiennes, très joliment mises en valeur par la photographie.
La musique est ici très présente et vient compléter l’atmosphère du film. Plutôt que de miser sur du classique, Martone a fait appel à un groupe d’électro, Apparat. La bande son tranche avec l’histoire et apporte une modernité et un rythme surprenant mais très agréable au film.
Petite anecdote, les fans de Breaking Bad y repèreront peut être le morceau « goodbye »(Apparat) déjà entendu dans le final de la quatrième saison de la série (...)
Critique par Valérie - l'intégralité, sur Le Blog du Cinéma