Marin de terre plate, l'épique peine à poindre. Vague combat contre l'alcool, approximatifs flots de communication, manque le vrai sujet, récif de toute l'intrigue : les mirages de la simulation.
Difficile de faire l'ime sur l'improbable respect tenu par tout l'entourage de la lubie paternelle. La petite fille ne monte jamais sur le bateau. C'est un conte alors? Peut être, mais triste, sans imagination.
Parce que malgré toute l'implication de Jean-Paul Rouve, ce personnage reste un monstre d'égoïsme. Et toute la famille se plie à ses caprices. Le film se heurte à ces icebergs, ne voyant jamais leurs pointes problématiques.