Bla bla bla l'éternel voyage de la condition humaine cherchant sans relâche un paradis perdu qui n'a certainement jamais existé...ect Mais où est le fœtus rôti qu'on ma teaser !!
Personnellement je n'ai jamais lu le livre mais en tous cas en film c'étais chiant.
D'après ce que j'ai compris, le livre comporte de nombreuses descriptions détaillées.
je pense que c'est un vrai défi que de comblé le vide laissé par ces descriptions et en faire une adaptation au cinéma.
Malheureusement, au lieu de recrée ce monde riche en détails, le film nous plonge dans un univers gris, gris et encore de gris, le vide habituellement noir est ici gris !
Cela accentue certainement le sentiment de désespoir, mais finit par créer une forme de lassitude chez les spectateurs. Les couleurs et l'ambiance ne varient jamais, nous laissant nous demander si ce voyage sans fin aura une fin. Spoiler : Jamais !
Il est probable que le réalisateur ait délibérément choisi cette palette de couleurs pour renforcer le désespoir constant, mais au détriment de l'aspect divertissant du film.
Peut-être ai-je simplement regardé trop de films post-apo axés survie, car je retrouve des schémas psychologiques similaires chez les personnages à différents moments : le personnage moral (en l'occurrence, l'enfant) et le personnage prêt à transgresser cette morale (ici, le père).
Sans parler de la voie-off qui, après avoir vu le film en entier, fait tache.
Effectivement, celle-ci, d'ailleurs abandonné à la moitié du film, nous sort de l'ambiance macabre du film en tentant de rendre ca divertissant.
Malgré des éléments de voyage classiques que l'on trouve généralement dans les films de survie, il y a tout de même des moments intrigants que je n'ai pas rencontrés ailleurs: les suicides surprises !
Ces scène angoissantes, effrayante, stressantes et désespérées, mettant en scène un enfant prêt à mourir dans n'importe quelle circonstance. L'atmosphère est surnaturelle, et la mort est abordée d'une manière saisissante, laissant seulement trois choix: le suicide, la famine ou se faire violé puis mangé, le tout dans le contexte du film. Et cela fonctionne.
Nous assistons quand même à des moment de joie, de deuil, de comion, le film n'est tous de même pas tous noir (gris mdr).
En somme, La Route est une adaptation difficile d'un livre réputé.
Malheureusement, le film nous plonge dans un univers ennuyant au bout d'1h de film.
Il offre tout de même des moments troublants, qui font ressortir une atmosphère surnaturelle. Le film explore une gamme d'émotions, ce qui ajoute une dimension humaine à cette histoire post-apocalyptique (oui le film parle des Hommes evidement)