"Lorsque la légende devient réalité, imprimez seulement la légende"

L'énigme est devenue légende. Une superbe histoire. Un western, le dernier qui a réuni John Ford et son acteur fétiche J.W. et toujours un des thème cher à Ford : les gens normaux.
Toutes ces petites gens, avec leur force et leurs défauts qui forment un monde attachant, amusant et aussi émouvant. et voila le décor est planté pour cette histoire de gens .
Un western qui a les accents d’une tragédie grecque tant il est vrai que les soufs morales sont universelles. John Wayne est bouleversant de sobriété. James Stewart bouillant de colère et d’orgueil blessé, Lee Marvin brute sadique et déversant sa cruauté comme de la bile
Bref Ford ne condamne pas la légende, il la sublime en la rendant secrète et éternelle.
"L'homme qui tua Liberty Valance" est un western complet qui cumule toutes les qualités que l'on attend d'un chef-d'oeuvre.

9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Mes films Inoubliables

Créée

le 6 juin 2017

Critique lue 115 fois

Chicago

Écrit par

Critique lue 115 fois

D'autres avis sur L'Homme qui tua Liberty Valance

L'homme qui porta la démocratique balance.

"L'homme qui tua Liberty Valance" est un mille-feuille. Mais, et ce qui en fait le génie, un mille-feuille léger, simple, divin. Et pourtant, que de composants ! Il y a une histoire d'amour complexe...

Par

le 1 sept. 2011

92 j'aime

11

Les cactus sont en fleurs

Regarder ce film en pensant trouver un western classique, avec ses paysages grandioses, ses duels, ses méchants qui fracassent tout dans les saloons et ses attaques de diligences, c'est, à coup sûr,...

Par

le 10 août 2013

79 j'aime

7

Du même critique

Un vrai combat bien avant Me Too

"C’est l’histoire d’une grande amitié entre deux amoureuses de l’image, l’actrice Delphine Seyrig et la vidéaste Carole Roussopoulos. Quelques mois avant sa mort (en 2009), celle-ci décide de faire...

Par

le 31 janv. 2020

9 j'aime

1

Une femme irable et bouleversante

Inconnue, elle était ma forme préférée, Je n’avais pas le souci d’être un homme, Et, vain, je m’étonne d’avoir eu à subir Mon désir comme un peu de soleil dans l’eau froide. Paul Eluard. Lassé de sa...

Par

le 6 déc. 2015

8 j'aime

L'été meurtri !

"L'été en pente douce" est plus un film d'atmosphère que d'autre chose. Ici, pas de scénario poussé très loin, pas de grandes intrigues. Mais tout y est juste, la jalousie, la bêtise, la rivalité, la...

Par

le 3 sept. 2016

8 j'aime