L'amour louf
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La simple utilisation du terme "ouf" définit assez bien la niaiserie de ce nanar. Raison pour laquelle je mets 2. Il y a une forme de lucidité touchante chez les auteurs. "On va mettre ouf ça va faire jeune." Cela mérite quelque mansuétude pour ce marketing très ciblé. Par définition, je ne suis pas la cible.
Sinon, c'est laid, c'est bête, c'est effroyablement mal joué par les stars supposées faire avancer ce paquebot ivre, le scénario est un bricolage de poncifs invraisemblables et de clichés ahurissants de bêtise. Les dialogues (quand on les comprend... Mais virez moi l'ingé son !!!) sont indigents. La bande-son, florilège de titres pop pas vraiment inoubliables des années 80/90 donne au film l'impression de se taper un clip M6 format giga chiant.
Ils ont donné un César à Chabat pour son rôle, c'était vraiment pour lui donner une récompense pour l'ensemble de son génie. Il a juste 4 fois 15 secondes à jouer en roi du fer à souder papa poule. Mais Chabat c'est Chabat hein ! ons sous silence sa teinture et photoshop ridicules au début du film. Elodie Bouchez est très bien. La seule jolie scène c'est elle qui la fagotte dans son face à face avec Adèle E. Le couple en gamins cassos, je comprends qu'on puisse être parfois touché. Mais bon il n'y a pas de quoi sauver le désastre qui suit leur histoire.
Ensuite Lacoste, Civil, Adèle E., Poolevoorde, Zadi et Quénard sont en roue libre et/ou n'ont jamais été aussi mal dirigés. "Il m'en reste deux tonnes cinq dans l'émotion, je vous les mets ?".
C'est très difficile de dire sincèrement son ressenti quand il est si négatif. On se sent coupable de méchanceté. Et en même temps quand on voit ce navet qui a été tellement encensé par la promotion, quelque part cela sonne juste et légitime.
Balancer ça benoîtement à Cannes, il faut avoir de sacrées tripes. Ne pas avoir peur du ridicule. Massacrer aussi lourdement, vilainement, l'idée, la possibilité d'un amour absolu, hors normes, éternel, plus fort que tout, cela n'est pas pardonnable.
Créée
le 1 mai 2025
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