- Au second degré, on ne regrette pas sa soirée. C'est tellement rigolo, cette Du Barry en jeune fille quadra, et Johnny Depp fossilisé sous son maquillage (même s'il s'en sort mieux que les frenchies)...
- Mais voyons, béotien, tu n'as rien compris ! C'est déjà du second degré. Maïwenn met en perspective la Cour de Versailles. En 2023, un tel renversement de paradigme est si osé, si neuf.. Faire la critique de la monarchie absolue. Franchement, fallait y penser. Quelle hauteur de vue !
- Oui, bon, enfin, Kubrick, Tavernier...
- Balayés, pulvérisés par le charisme, la grâce, l'intelligence, la splendeur de Maïwenn ! Cette Du Barry est une femme libre ! Ça montre qu'on se joue des conventions sous Louis XV comme aujourd'hui. Genre, comme moi, tu vois. On ne peut pas me coller d'étiquette, je me joue des limites, je suis quelqu'un de...
- Ouais, ça me semble surtout un formidable contre-sens. S'il y a une subversion dans la figure de la Du Barry, c'est d'utiliser le code du pouvoir à son profit, tout au plus. Il y a quelque chose qui s'appelle les mentalités et qui fait qu'au 18e, on ne pense pas tout a fait comme aujourd'hui. Mais au second degré, on ne regrette pas sa soirée.