Je vous préviens ici on va pas noyer le poisson.
Alors c’est l’histoire d’une gonzesse à qui il manquait apparemment un an d’études pour devenir docteur en médecine.
À un moment quand on voit plus son cul un requin capable de jouer au waterpolo avec des gens, couper des corps humains en deux, et surtout bouffer une balise en métal comme Bush s’enfilerait des bretzels, mord l’étudiante susmentionnée à la jambe avec la délicatesse d’un gentleman : elle pisse le sang juste ce qu’il faut et la balafre ne perturbera pas sa prochaine épilation (spoiler).
En toute logique, et même si elle se cherche dans la vague métaphysique (jeu de mots ici), elle décide de se faire un garrot.
Le bon sens incarné.
Au bout de quelques heures, s’apercevant que l’irrigation du membre lésé vient à faire défaut, elle défait son garrot.
Et là elle meurt car le potassium accumulé à l’endroit de la plaie, dû à la lyse cellulaire, se retrouve relâché dans la circulation sanguine, et l’hyperkaliémie consécutive provoque une fibrillation ventriculaire, dont la déshydratation, l’état de choc, l’hypothermie, et accessoirement la fatigue constituent des facteurs emmerdant.
Quoi ?
Ah non.
En fait ça a duré 1H30 grâce à une caméra GoPro qui enregistre les sons très clairement malgré le caisson étanche dans lequel elle se trouve et une montre Casio servant de leurre ( ! ). Du coup, elle est quand même devenue docteur en médecine (la question sur les effets du potassium sur le cœur n’étant pas tombée cette année-là) et son père est fière d’elle parce que sa mère est morte d’un cancer du scénario et sa petite sœur utilise déjà de la vaseline à son âge (pour faire du surf voyons).
Séquence post générique : plan américain sur la compagne de galère de notre docteur en médecine ; elle regarde l’horizon, mouette comme une carpe.