Qu’est-ce qui fait vibrer la planète et encore lire la jeunesse ? Voilà le genre de question qui motive le visionnage de ce genre de produits. Cela dit, je me contente des films, hors de question de me coltiner les livres. J’y gagne du temps. Quoique : 2h30…
Plutôt ouvert, mais non sans réticence au vu de la conclusion franchement pénible du premier opus (« On change les règles en fait vous pouvez vivre tous les deux, LOL »), j’ai laissé se mettre en place une exposition longue comme un dimanche à la messe, à savoir les atermoiements qui disent ce qu’on savait déjà, à savoir que notre vierge effarouchée traine une rebellions dans son sillage et qu’elle va devoir rempiler.
La tournée des vainqueurs et le jeu forcé est presque intéressante, et la dystopie, certes brossée à gros traits, a quelques charmes.
Les aventures dans l’arène sentent vraiment la surenchère inhérente à tout volume 2, avec pluie de sang, brouillard toxique (lavable à l’eau, fallait oser, quand même…) dents taillées en pointe et consort, le tout dans un habillage numérique d’une indiscutable laideur. Je reconnais néanmoins m’être attendu à bien pire en ce qui concerne la love story, finalement assez sobre.
Surtout, on s’interroge de la pertinence d’une si longue mise en place au regard du twist des cinq dernières minutes. Je ne sais pas si le livre fonctionne de la même façon ou si les scénaristes anticipent ici la scission en deux films du tome trois, mais c’est assez déroutant et très mal amené. Le mystère quant au sacrifice des autres candidats, la découverte du fonctionnement de l’horloge, du complot… Tout ce qui pouvait faire le sel de cet épisode est bâclé.
Le film est au final une double bande annonce : celle du retour dans l’arène, qui devient le de celle du film suivant. Les Hunger Games portent bien leur nom : on reste toujours sur sa faim.
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