Présenté comme une comédie triste par Wiseman en ouverture de séance, ce documentaire offre une plongée dans la vie d'un lycée américain en 1968. Près de cinquante ans plus tard, l'anachronisme des situations et des codes est vertigineux : les cours de gym non mixtes, les vidéos d'éducation sexuelle, les blagues salaces de l'intervenant gynéco face à une assemblée d'adolescents hilares, le dress code strict, les cours de poésie où l'on étudie Simon & Garfunkel et ceux de mode où l'on apprend aux filles à marcher tout en critiquant leurs défauts physiques, l'autorité quasi militaire du personnel pédagogique... ; autant de séquences cocasses qui permettent de porter un regard amusé et tendre sur cette jeunesse encore très encadrée (le surveillant chauve tout droit sorti de Retour vers le futur qui engueule les élèves dans les couloirs, les réunions parents-profs...) qui commence à exprimer sa soif d'indépendance et de rébellion.
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le 3 juil. 2016
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Vu en présence de "Fred" Wiseman en personne. Sur le film, je n'ai rien à dire de plus que les bonnes critiques déjà présentes sur SC (cf celle de Gallu par ex). J'apporterai donc juste quelques...
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le 29 nov. 2013
11 j'aime
Pour son second long-métrage, le documentariste Frederick Wiseman s’intéresse au milieu scolaire (il le fera à deux reprises, avec High School II - 1994 et 20ans plus tard, avec At Berkeley -...
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le 10 mai 2021
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Présenté comme une comédie triste par Wiseman en ouverture de séance, ce documentaire offre une plongée dans la vie d'un lycée américain en 1968. Près de cinquante ans plus tard, l'anachronisme des...
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le 3 juil. 2016
2 j'aime
2
Etant moi-même handicapé, ce film me parle forcément de plus près qu'à un spectateur lambda : des potes para, tétra, j'en ai eu ; des qui sont morts trop tôt, aussi ; les centres de rééducation, j'ai...
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le 8 mars 2017
65 j'aime
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La Rochelle, 26 juin. Jour de mon anniversaire et de l'avant-première de Au revoir là-haut en présence d'Albert Dupontel. Lorsqu'il entre dans la salle à la fin de la projection, le public...
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le 27 juin 2017
54 j'aime
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Je n'accorde habituellement que très peu de crédit au vieux débat clivant qui oppose bêtement cinéma populaire et cinéma d'auteur (comme si les deux étaient deux genres définitivement distincts et...
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le 27 mars 2018
50 j'aime
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