Godzilla par Christophe Butelet
Monsters, le premier long-métrage de Gareth Edwards, est ce film qui fait de son manque de moyens une force. Dans ce dernier, le réalisateur s’y amuse ainsi à jouer à cache-cache avec les créatures extraterrestres, nous les dévoilant réellement qu’à travers une dernière séquence fabuleuse en forme de parade nuptiale. Ce que l’on retient également de Monsters, c’est la manière dont les monstres font partie du quotidien, des monstres qui ne semblent pas se soucier de la présence de l’Homme, et avec lesquels l’être humain doit cohabiter, comme il cohabite avec d’autres espèces animales.
Avec Godzilla, Gareth Edwards se retrouve à la tête d’un budget confortable de 215 millions de dollars. Si le projet apparaît dès lors plus spectaculaire, le réalisateur britannique ménage néanmoins ses effets, et joue à nouveau au chat et à la souris en retardant dans un premier temps l’arrivée de Godzilla. Et comme dans Monsters, la créature légendaire se montre quasiment indifférente face à une humanité qui se révèle impuissante, et qui ne veut pas comprendre qu’elle n’a pas d’autres choix que de faire avec. Il est alors plaisant de voir que le film ne nous rejoue pas l’éternel combat entre l’Homme et le Monstre. Ici, l’être humain n’est qu’un spectateur, qui ne peut que se plier à...
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