Extrêmement pertinent dans le traitement qu'il se fixe (un questionnement simple sur les conséquences écologiques de l'exploitation des gaz de schiste), juste dans le rythme, édifiant sur le fond de l'affaire, Gasland est aussi très pénible à regarder. Sans vouloir critiquer le choix de la caméra à l'épaule (difficile de faire autrement, de toutes façons), rien n'obligeait à garder le zoom au maximum et montrer ainsi chaque vibration du caméraman (surtout en voiture...).
Mais bon, é ce détail, on a sous les yeux une sorte de mix entre Erin Brokovitch (les conséquences sanitaires de l'exploitation d'une richesse local par une entreprise) et une investigation personnelle façon Inside Job. Si en plus c'est en pein dans l'actualité, pas de raison de bouder ce bon documentaire.
A noter que je n'ai pour le moment vu que la version tronquée diffusée sur Canal+ (50 min).