Si son père savait écrire des dialogues, lui ne sait pas écrire des scenarii ou si peu. Tout comme son père était un mauvais réal, Jacques n’est pas un cinéaste. Ras le bol des caméras épaule qui tremblent, des montages approximatifs, des scènes non abouties, des ambiances lumineuses naturelles qui tuent la couleur ! Les budgets de ses films sont conséquents et les salaires ne le sont pas moins pour des résultats médiocres, je n’ai pas et plus envie de payer une place pour un film de ciné-club de quartier ! Un film doit être factuellement nickel sinon on fait autre chose ! Jacques Audiard est un habitué du genre, il suffit de revoir ses films. Jacques Audiard est un opportuniste aussi. Il aime les sujets qui sont dans l’air du temps. Après le coup de l’islamisme d’un Prophète, des marginaux de Rouille et d’os, l’immigration clandestine de Deephan maintenant v’là t’y pas qui nous la fait LGBT latino narcos ! Que de sujets ionnants ! Emilia Perez n’échappe pas à la règle. Jacques Audiard se complet dans le drame, dans style lourd et redondant. Il a inventé le style Stabylo. Il surligne, appuie, insiste. Sans grâce, sans âme, sans onirisme. Et ce n’est pas ces petits bouts de pseudo comédie musicale qui rendront un peu d’élégance à son cinéma. Décidément la légèreté ne sauvera pas Jacques Audiard…