Les alcooliques “presque” anonymes.

Une histoire qui nous laisse sur le bord de la route, c’est comme faire du “Stop” sans aucune voiture qui s’arrête, on finit par trouver le temps long.


Les dessins de John Callahan sont un exemple d’auto-dérision incontournable soit, mais Gus Van Stant n’est pas inspiré. Il se perd avec trop de blabla et de bonne morale irritante.


Joaquin Phoenix, habituellement habité par ses rôles, semble ailleurs, il est balourd voir agaçant.


La jolie Rooney Mara est toujours aussi légère qu’une plume, mais rien ne nous touche vraiment et on finit par s’impatienter sacrément.


John Callahan a bu un coup de trop et, comme partout dans le monde, il est victime d’un sale accident de voiture. Pas de bol son acolyte s’est endormi au volant. John se réveillera quadraplégique, il va courageusement surmonter son handicap et sa dépendance à l’alcool. Évidemment grâce à un groupe de parole dirigé par un riche AA aux allures de Gourou de pacotilles (très bien joué par Jonah Hill). La rédemption de John est un grand classique à l’américaine plutôt fade.


Callahan va sortir de l’ombre grâce à ses caricatures humoristiques et provocantes sur le handicap et il sera édité par différents quotidiens américains.


Je ne connais pas le travail de l’artiste mais cela ne me semble pas mériter un Biopic de deux heures.
La réalisation est belle, l’image aussi mais le scénario se traîne en longueur, tant et si bien que l’on perd toute comion pour John et son parcours insolite? D’autant que Joaquin Phoenix ne le rend pas du tout attachant.


On attend le prochain Gus Van Sant.


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le 13 avr. 2018

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