C'est d'abord un film dont on pense pouvoir deviner le découpage avant visionnage. La trame paraît en effet évidente, jusqu'à ce que Steve Carell relève lui-même l'aspect cliché d'une scène, et qu'un joli coup de théâtre nous voie bien attrapés.
Le classicisme revient cependant rapidement et assurément sur la fin. L'ambiance générale, qui s'appuie sur la musique de façon inattendue (surtout au début), et sur d'autres éléments comme la touche Carell (qui coproduit, et ça se voit dans ses dialogues très Michael Scott) ou la non-fin, rend cette comédie romantique assez fine.