Ça tourne à Manhattan par Cinemaniaque
Les déboires d'un tournage de film indépendant, entre crises d'ego, techniciens maladroits, tensions entre les acteurs et mère échappée de l'asile... Il y a un vrai regard ironique sur le cinéma dans le film de DiCillo, ancien directeur photo (notamment sur le Stranger than paradise de Jarmusch, dont on sent une influence ici) qui dit avoir vécu sur différents tournages tous les travers que vit le personnage de Buscemi ! Un Buscemi par ailleurs excellent, comme à l'accoutumée. L'ennui ? Le film tourne vite court, et se répète assez vite. Reste qu'il reste un joli clin d'oeil au cinéma indépendant et à la difficulté de créer sans argent.