Raide Bull
Nous sommes en 1886, William F. Cody, dit Buffalo Bill, est à la tête du Wild West, spectacle qui mythifie l'Ouest américain et son auguste personne au age (tant qu'à f). Avec une nouvelle...
Par
le 18 juin 2011
16 j'aime
7
J'ai vraiment du mal avec Robert Altman, déjà que M.A.S.H. m'avait laissé sur ma faim, mais je suis trop fan de Paul Newman pour laisser er l'occasion de m'y remettre.
Et dans ce Buffalo Bill, avec un Paul Newman - Buffalo Bill - Patrick Sébastien (désolé mais la ressemblance est frappante, rachetez-vous des yeux sinon), on retrouve, malheureusement pour moi, beaucoup de M.A.S.H. Le film est une sorte de suite de scénettes (voire de sketches) qui, si elles se suivent pour faire une histoire cohérente, changent de ton au petit hasard la chance. Ici, point d'armée américaine au Vietnam, mais une troupe de comédiens autour de la légende de l'Ouest, précurseur du show-business hollywoodien. Si on découvre la troupe dans son ensemble (l'impresario, le faire-valoir, la tireuse d'élite, les cavaliers etc.), l'enjeu principal est l'embauche de Sitting Bull, chef indien légendaire après la victoire de Little Big Horn, que Bill veut mater pour enrichir son show - et son portefeuilles. Mais finalement, rien ne ressort vraiment de cette confrontation entre deux fortes têtes, si ce n'est qu'on découvre un Buffalo Bill rempli de doutes, de mélancolie et d'égo surdimensionné. Une véritable attention whore, et un monument de la légende américaine déconstruit. Dans la scène finale, Bill joue un combat contre Bull, et gagne évidemment, comme s'il devait er par le faux pour vaincre un ennemi qu'il s'est fait tout seul dans sa tête. Un peu léger, ou alors le film m'est vraiment é par-dessus la tête (de bœuf).
A noter quand même le casting trois étoiles : en plus de Paul Newman, un vieux de la vieille en la personne de Burt Lancaster, ancien manager de Bill uniquement là pour l'encenser - et le torturer, un tout jeune prodige, Harvey Keitel, en neveu faire-valoir de Bill, et même Will Sampson (Vol au-dessus d'un nid de coucou), en adt fier et fidèle de Sitting Bull.
Créée
le 12 mai 2025
Critique lue 6 fois
1 j'aime
Nous sommes en 1886, William F. Cody, dit Buffalo Bill, est à la tête du Wild West, spectacle qui mythifie l'Ouest américain et son auguste personne au age (tant qu'à f). Avec une nouvelle...
Par
le 18 juin 2011
16 j'aime
7
Cinéaste atypique, Robert Altman s'est attaqué à diverses genres dans sa carrière, mais on peut retrouver régulièrement dans certains de ces films un regard critique sur son pays, que ce soit l'armée...
Par
le 5 sept. 2014
15 j'aime
1
Revenant sur le "Buffalo Bill's Wild West" dont ce dernier fut la vedette à l'aube du vingtième siècle, Robert Altman signe une sorte de satire du monde du spectacle tout en revenant sur l'histoire...
Par
le 2 oct. 2013
11 j'aime
J'étais enthousiaste à l'idée d'aller voir Le mal n'existe pas : un film japonais, contemplatif et esthétique, un conte écologique, le tout par Ryusuke Hamaguchi, le réalisateur de Drive my car, un...
Par
le 13 avr. 2024
36 j'aime
5
Look Back est un objet curieux. Tiré d'un manga de l'auteur à succès de Chainsaw Man, manga hyper connu et gore à souhait, il dépeint ici l'apprentissage du manga par deux adolescentes qui vont...
Par
le 29 sept. 2024
12 j'aime
J'ai perdu mon corps est le film typique d'une fausse poésie. En enlevant la seule originalité du film, qui consiste dans les pérégrinations d'une main coupée à Paris pour retrouver son propriétaire,...
Par
le 20 févr. 2023
10 j'aime