Ce second tome reste très plaisant à lire, même si le fond de l'intrigue n'avance finalement que peu. L'intérêt principal de ce volume réside surtout dans l’introduction de nouveaux personnages : l’un, très lié à Gabriel, semble promis à un rôle central, tandis que l’autre – la sœur aînée d’Ellison – reste plus énigmatique mais apporte un éclairage bienvenu sur le é de Gabriel.
La force de ce tome réside aussi dans la manière dont il continue à tisser la toile complexe des relations entre les protagonistes, tout en offrant une réflexion pertinente sur la place primordiale d’Internet dans nos sociétés – que ce soit socialement, militairement ou comme vecteur d’information.
Comme souvent avec James Tynion IV, les dialogues sont denses, parfois même un peu trop, ce qui peut nuire au rythme général (on retrouve ici le même écueil que dans The Department of Truth).
Côté dessin, c’est toujours très propre, même si le recours au gaufrier ne me séduit pas particulièrement.
Au final, j’ai bien aimé ce tome, notamment grâce à l’introduction de personnages intrigants et aux références pop-culture (X-Files, Terminator 2) bien senties. J’espère cependant que la suite fera avancer l’intrigue principale de manière plus marquée.