Personne n'est indispensable

Après un épisode nettement plus tranquille, nos héros vont se retrouver confrontés au gouverneur, qui a fini par les retrouver. Cette vie de souf va reprendre ses droits, et va littéralement scotcher le lecteur.

Personne ne sera épargné. C'est ce que l'on finit donc par se dire en ayant lu ce huitième volume. On commence par découvrir ce qu'il est advenu du Gouverneur après la terrible vengeance de Michonne, qui avait déjà étourdi le lecteur face à tant de violence.

On y voit donc la volonté de vengeance de l'homme et surtout de manipulation vis-à-vis de ses ouailles. C'est surtout un épisode où le lecteur prend conscience que dans ce nouveau monde, tout le monde peut mourir.

Le récit est truffé de tension, de bout en bout. Des personnages importants sont blessés dans le meilleur des cas, tués dans les pires. Et c'est bien face à la mort que le lecteur comprend donc que Adlard et Kirkman se "fichent" de savoir si leurs héros sont des pions essentiels du récit. Ils peuvent disparaitre comme de simples caractères de seconde zone.

Rares sont les albums de BD à avoir été aussi tendus et prêts à éliminer de la sorte bon nombre de personnes. Face à un tel drame, l'humanité ne semble plus possible. Les survivants vont eux devoir prendre un nouveau départ. Dans un monde où les sentiments humains ont disparu.