Comme souvent avec Superman, je ressors déçu. Le pitch est pourtant intéressant : un accident envoie Superman aux confins de l’univers pour vingt ans, et son retour sur Terre ne se e pas très bien. Mais au lieu d’exploiter cette idée avec clarté, le récit saute sans arrêt du coq à l’âne. Les transitions sont confuses, les ellipses mal gérées, et on finit par perdre le fil. Un récit linéaire aurait peut-être été trop simple, mais là, ça devient pénible.
Graphiquement, rien à redire : c’est soigné, parfois inspiré. Loïs Lane est sans doute le personnage le plus intéressant, ce qui n’est pas une mauvaise chose. Et la fin, heureusement, relève un peu l’ensemble en confrontant Superman à des dilemmes bienvenus. Mais fallait-il vraiment 250 pages pour en arriver là ? Rien n’est certain.