mars 2008:
Je m'attendais à bien mieux je dois avouer. J'adore le travail de Tardi. Celui de Picaret me semble plus nébuleux. A ce propos la préface de Tardi n'aide pas beaucoup.
Entre le récit de Picaret et la mise en forme de Tardi, la bédé flane entre l'Oedipe Pasolinien, le Satyricon de Fellini et La planète des singes de Schaffner. Péplum sur la dégénérescence morale d'une cité perdue entre montagnes désertiques et steppe à perte de vue.
Le propos m'a presque laissé froid. Le dessin est irable cependant. C'est bon, mais ne me touche pas.