"Ce n'est qu'en apprenant à perdre qu'on gagne"

Sur la lointaine planète Marmola, qui produit du marbre pour tout l'empire, se produit une immense guerre pour le contrôle d'une substance aux propriétés extraordinaires, l’Épiphyte. Le dirigeant de la lignée régnante, Othon, gendre du précédent baron, produit un véritable exploit en éliminant l'ancienne garde impériale rebelle. Il ouvre ainsi la lignée des Méta-barons.
A la croisée de Dune et de Star Wars, cet album ouvre le cycle des Méta-barons, dont le scénariste n'est autre d'Alejandro Jodorowsky (connu aussi dans le 7ème art pour avoir réalisé El Topo et la Montagne Sacrée). Véritable épopée cosmique, ce premier volume est centré autour du personnage d'Othon, développant les thèmes du courage, de la valeur guerrière et de l'honneur. Othon devient l'équivalent d'un Achille.
Les dessins de Gimenez sont très personnels et instaurent une ambiance formidable, parfois violente et sombre, mais où l'humour n'est pas absent. En effet, cette histoire est racontée par deux robots plutôt comiques (là aussi, toute allusion aux deux androïdes de Star Wars ne paraît pas fortuite). Mais ça n'empêche pas une grande impression de puissance qui se dégage de l'ensemble.
Une BD ionnante et fascinante.
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 28 oct. 2013

Critique lue 579 fois

18 j'aime

1 commentaire

SanFelice

Écrit par

Critique lue 579 fois

18
1

D'autres avis sur Othon le Trisaïeul - La Caste des Méta-Barons, tome 1

Du même critique

La mère de toutes les guerres

Quand on voit ce film de nos jours, après le 11 septembre et après les mensonges justifiant l'intervention en Irak, on se dit que Verhoeven a très bien cerné l'idéologie américaine. L'histoire n'a...

Par

le 8 nov. 2012

258 j'aime

50

"Certains sont plus égaux que d'autres"

La Ferme des Animaux, tout le monde le sait, est un texte politique. Une attaque en règle contre l'URSS stalinienne. Et s'il y avait besoin d'une preuve de son efficacité, le manuscrit ne trouvera...

Par

le 29 janv. 2014

226 j'aime

12

L'ultime front tiède

Au moment de noter Gravity, me voilà bien embêté. Il y a dans ce film de fort bons aspects, mais aussi de forts mauvais. Pour faire simple, autant le début est très beau, autant la fin est ridicule...

Par

le 2 janv. 2014

225 j'aime

21