Gipsy de Marini et Smolderen raconte l’histoire d’un frère et d’une sœur, enfants de gitans et orphelins dans un futur proche ultra violent.
L’aîné, Tsagoï est devenu un routier badass sans scrupules inutiles qui a veillé de loin sur sa petite sœur, éduquée en pension privée , à l’ecart de la realité sordide qu’elle est obligée de decouvrir quand son frère ne peut plus payer, endetté jusqu’aux roues de son camion, L’Etoile du Gitan.
Elle le ret alors dans l’habitacle pour une viree dans le grand est qui les mettra en les griffes des mongols du grand Kahn et des neo tsaristes, sans parler des sopbres manipulations de L’Aile Blanche, société secrète occultiste qui tire les ficelles dans l’ombre.
Outre que ce titre a un univers riches, sirtes de mad max siberien, il a le mérite de ne pas centrer son récit sur l’inevitable heros mâle alpha, qui est bien là, pourtant mais bien con comme une bite.
Son pendant, sa petite sœur, personnage d’identification par qui on decouvre quittera le role de faire valoir intello du heros bourrin pour devenir un personnage actif du troisième tome de la série.
Évidemment on echappe pas au sexe de rigueur dans ce genre de recit, mais, pour changer, le protagoniste male est plutôt le dindon de la farce et les femmes sont plutôt en puissance dans ce recit testostéroné.
Enfin, le dessin de Marini est une pure merveille, très influencé a l’epoque par Otomo et Akira dans le design des personnages et, avouons le, on regrette un peu qu’il ait délaissé ce style pour allez draguer les amoureux du francobelge avec ses series posterieures (Scorpion, Rapaces).
Les ambiances colorées sont fabuleuses, oscillant entre les plans d’exterieurs froids comme la glace et les scenes chaudes enflammées.
Une vraie reussite.