Encore une leçon de manga, où comment aborder le monde du go avec ludisme et finesse.
Mais Hikaru No Go ne s'arrête pas là. Loin de tomber dans le ressort inflationniste propre au Shonen (Tsubasa et ses matches abusés, Yakitate Ja-Pan et ses jury déjantés) destiné à nous ionner pour n'importe quoi n'importe comment, Yumi Hotta construit une oeuvre d'apprentissage et une chronique d'adolescence pleine d'humanité et d'humilité. On en pleurera plusieurs fois.
Bref, un travail d'écriture magnifique et en bonus, le bonheur de voir le trait de Takeshi Obata s'affiner pour atteindre sa virtuosité actuelle (Death Note, Bakuman...)