Le personnage féminin fait tout ce qu'elle peut pour satisfaire son mari. Il faut que ça rentre ! Car hors de la pénétration vaginale, point de salut ! Jamais ce n'est remis en question, ce qui pose des questions sur ce couple et la société dans laquelle ils évoluent. Il y a d'autres moyens d'avoir du plaisir sexuel et ce dernier n'est pas exclusivement réservé au partenaire masculin. A croire qu'on ne parle pas de sexe chez eux: ni avec les parents, ni avec les amis, ni en classe, ni à la télé, ni nulle part. Ils sont tellement hors société qu'ils pensent être les seuls à qui ça arrive et donc, l'idée de consulter à l'hôpital ne leur vient même pas à l'esprit. Enfin, quand je dis "ils", je devrais plutôt dire "elle". Car le mari ne fait absolument rien. Il était présenté comme un goujat fainéant dans le premier tome mais sa gaucherie avait un certain charme. Dans ce tome, il a l'air d'abandonner complètement sa femme. La communication au sein du couple est proche du zéro absolu, on a l'impression d'avoir des colocs qui voudraient avoir des relations sexuelles et non pas un couple marié.
Ce tome se détache toutefois du seul problème de vaginisme pour raconter les premières années d'enseignement de l'héroïne. Après une bonne première expérience, son second poste se révèlera nettement plus problématique.
L'histoire devient plus dramatique et ce qui pouvait faire sourire n'y prête plus.