Le troisième tome des Vieux Fourneaux est une fois encore une réussite. Cauuet et Laputa font une nouvelle fois preuve d'imagination, de tendresse, d'humour, et de justesse dans le dessin.
Cette fois, on s'intéresse à Emile, celui qui était le plus en retrait des trois à l'heure actuelle dans les aventures. Et c'est finalement celui qui a l'histoire la plus palpitante: bagarreur patenté, ancien marin, rugbyman, l'homme a visité le continent océanique.
C'est aussi une BD qui démontre un é un peu moins glorieux pour les trois personnages et qui s'intéresse à la guéguerre qui oppose les trois hommes à une voisine, Berthe. On comprend pourquoi celle-ci est acariâtre avec les trois hommes.
Le récit revient de la sorte sur une histoire un peu sombre de la , évidemment avec un certain humour: la collaboration allemande et l'image de ces personnes qui ont accepté l'occupation.
C'est aussi par le parallélisme de certaines histoires que l'on trouve son compte dans l'humour, notamment dans les farces des gamins.
Le dessin est, comme je l'ai dit plus haut, très juste, notamment par le ton particulier qu'il emploie pour évoquer le é de Mimile.