La fessée de Luke

Bien marrant cet album.

Ce qui est sympa, c'est que les conflits consistent plus à devoir convaincre les peureux de témoigner que d'affronter Billy ! Ainsi, Goscinny déplace les problèmes intelligemment de façon à rendre le récit plus original qu'un simple règlement de compte. L'humour fonctionne très bien, avec des running gags et une exploitation approfondie de chaque idée. Contrairement à "À l'ombre des derricks", le fait que Luke ne veuille résoudre l'affaire qu'en respectant la loi, quitte à ce que ce soit tiré par les cheveux, paraît plus crédible ici ; Goscinny a en effet mieux inséré l'absurde dans cet album, du coup la sauce prend mieux.

Morris toujours bon au dessin : quelques belles compo, un découpage toujours clair, des gags toujours mis en valeur. Les personnages sont expressifs, les détails toujours plus nombreux dans ces décors riches. Le trait de Morris paraît toujours aussi spontané et vivant, son encrage paraît brut.

Bref, un bon album !
8
Écrit par

Créée

le 27 sept. 2014

Critique lue 1.4K fois

8 j'aime

2 commentaires

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 1.4K fois

8
2

D'autres avis sur Billy the Kid - Lucky Luke, tome 20

Un sale mioche capricieux

Tout va très vite, dès la première page, le personnage de William Bonney dit Billy, et le décor sont plantés, et même Lucky Luke apparaît en bas de case, c'est donc très fort d'introduire dans un...

Par

le 27 oct. 2020

19 j'aime

16

Critique de Billy the Kid - Lucky Luke, tome 20 par raisin_ver

Billy the kid, la pire teigne de l'univers de Lucky Luke. Le gamin qui raffole des gâteaux à la crème et du chocolat chaud, qui dévalise les banques en faisant la queue comme tout le monde, qui...

le 30 déc. 2010

9 j'aime

4

La fessée de Luke

Bien marrant cet album. Ce qui est sympa, c'est que les conflits consistent plus à devoir convaincre les peureux de témoigner que d'affronter Billy ! Ainsi, Goscinny déplace les problèmes...

Par

le 27 sept. 2014

8 j'aime

2

Du même critique

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

Par

le 3 janv. 2016

123 j'aime

35

Strip-Tease
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

Par

le 22 févr. 2014

123 j'aime

45

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

Par

le 16 janv. 2011

116 j'aime

55