"Bienvenue en adolescence" a une couverture trompeuse. Zep n'a pas fait vieillir son personnage. Titeuf veut simplement grandir afin de plaire à ses amoureuses. A l'instar de "Nadia se marie", Zep se réessaye à l'histoire sur 46 pages. On retrouve donc Titeuf tel qu'il est, avec 10 ans d'âge. Plus corsé, rythmé et nerveux que lors des noces de sa fameuse amoureuse, l'auteur se sure et retrouve son coté trash après l'album plus consensuel de l'année ée ("Happy parents"). Des chutes à l'instar des gags sur une page, jalonnent l'album et donnent une respiration (désopilante) au récit. Regardez bien les décors, le dessin regorge de clins d’œil et de personnages hilarants. Pas d’essoufflement donc. Zep se renouvelle dans la continuité et le plaisir est toujours là.