Clipping est un groupe de Hip hop expérimental formé en 2010 et composé, notamment, de Daveed Diggs, qui plus tard sera acteur dans des films, pièces de théâtres et séries (notamment la série Snowpiercer que je doit me hâter de voir, ainsi que ce chef d'œuvre d'Hamilton)
Je découvre Clipping après avoir connu Daveed comme acteur, mais j'ai été très curieux d'entrer dans l'univers personnel de l'artiste... Et mon dieu que j'ai eu raison.
There existed an addiction to Blood est donc un album d'une durée de 69 minutes et composé de 15 pistes, dont une intro, trois interlude et une musique finale... Dont on va reparler.
Mais déjà je tenais à préciser mon contexte d'écoute.
Je me suis mis l'album d'une traite, en me coupant le plus possible du monde extérieur et en entrant en symbiose avec la musique, résultat... J'ai é un moment à la fois terrifiant et prenant. Déjà pour les instrus on e d'électro a noise de manière parfois bien brutale, les musiques sonts parfois austères et a la limite du soutenables dans la première partie. Tout y est menaçant, de l'atmosphère nihiliste de fin du monde, comme si la musique te poussai a t'enfuir le plus loin possible pour ne pas te faire tuer, et ce n'est pas arrangé par la voix calme et posée de Daveed Diggs, qui rap extrêmement limpidement avec une voix assez monotone, des textes morbides, sanglants, menaçants, allarmants...
Je suis ressorti de cette première partie en tremblant, sentant des picotements et des frissons parcourir mon épiderme et en jetant des coups d'oeil furtifs autour de moi pour vérifier qu'on était pas en train de m'observer
La deuxième partie est un peu plus calme, on est sur des morceaux bien plus mélodiques même si toujours aussi dystopiques
On e les morceaux a secouer la tête sur le rythme parfois effréné de certains morceaux et on fini l'album sur un avant dernier morceau qui nous transporte dans une ambiance d'apocalypse/fin du monde/écroulement très athmosperique
Et le dernier morceau ? La je ne sais pas quoi dire, c'est très conceptuel et je pense pas avoir compris la volonté de Clipping, on a une piste audio de 18 minutes ou nous pouvons entendre un piano brûler, un zonnz la fois recomfortant, une sorte de calme après la tempête, une sensation de vide, comme si on observait notre monde brûler lentement dans un silence apaisant.
En bref, cet album est une pure réussite qui touche toutes ces cibles et offre une expérience a la fois très introspective et terrifiante a son auditeur ! Une recommandation assurée de ma part !