Scars on Broadway, je connais mal. En fait, j'adore They say depuis que je connais le morceau (soit depuis 2011-2012 un truc comme ça), mais je n'ai jamais eu spécialement envie d'écouter l'album. Le groupe a changé de nom, le nom de Daron faisant son apparition. Parce que oui, le monsieur, il a dit que c'était son projet. Et pour cet album-là, il a tout enregistré lui-même.
Je ne sais pas s'il s'est chargé de la production aussi, mais on retrouve un problème qui arrive de temps en temps sur certains albums depuis quelques années : c'est très compressé. Alors ça va, ça reste able, ce n'est pas Death magnetic de Metallica, mais c'est déjà plus compressé que du System of a Down.
Parce que System, il faut en parler lorsqu'on parle de cet album. La moitié du disque aurait pu se retrouver sans rougir sur l'éventuel successeur de Mezmerize. Et ça fait du bien, même si ça montre que Daron n'arrive pas à se détacher de ça pour ses propres projets, là où j'ai cru comprendre que Serj Tankian faisait des choses très différentes.
Enfin bon c'est pas grave, l'important c'est que ça sonne bien. L'autre moitié de l'album change un petit peu des riffs ravageurs et paroles plus ou moins répétitives sur des gammes inhabituelles à nos oreilles d'occidentaux typiques de System, mais c'est chouette aussi.
Un bon disque, et il parait qu'en plus Daron en prépare déjà un autre. Que demander de plus ?