Les meilleures BD de 2024 selon Kaptain-Kharma

Annotation :

Je vois pas du tout ce qu'il va faire d'un second tome mais avec Brecht je signe de suite !

Annotation :

C'est suuuuuuper beau et clairement l'artiste se fait plaisir sur les doubles pages. Y a presque un côté Bablé tant on se perd dans les architectures. Par contre le système de bulles reliés par des minces filets est très peu lisible/compréhensible surtout dans les dialogues. Aussi il y a un peu la lassitude qui vient avec ce genre d'univers comme la série Scavenger Reign récemment où il y a une profusion constante d'éléments visuels via les créatures, biomes etc. Le cerveau n'a jamais le temps de s'habituer et parfois l'intrigue en prend un coup. Le trip est bon mais on ne sait jamais quand ça s'arrête et heureusement la dernière partie pose un peu plus d'enjeu même si on reste beaucoup dans une histoire à la 12 travaux d'Astérix pour l'instant. A voir si le tome 2 bouleverse un peu la formule mais c'est partout. Mais c'est super beau.

Annotation :

Beau comme une estampe.

Annotation :

C'est beau comme dhab avec le bonhomme mais ça ne dira pas plus en 200 pages qu'en 20..

Annotation :

Conclusion un peu décevante et en même temps comment faire ? Visuellement on prend toujours son pied et c'est l'important.

Annotation :

Difficile de nier le talent toujours présent d'Emil Ferris seulement, ce qui pouvait surprendre et détonner dans un one shot, s'étire beaucoup dans un tome de transition qui pose beaucoup de bases d'intrigues pour la suite et n'a que la nouvelle romance de l'héroïne comme véritable grosse nouveauté et attrait dans le scénario. L'enquête piétine, accumule les répétitions et mise à part le flash back toujours aussi prenant dans son propos et sa thématique (la double page avec les cheveux) eh bien on commence un peu à s'ennuyer avec le reste. Surtout que la romance entre les deux ados est plutôt mignonne et qu'on voudrait en voir plus. On comprend dans les dernières pages que tout ça va mener à un tome 3 en road trip et même là on se dit que ça va être précédé de dialogues avec TOUT les persos et une séance au musée. Alors les ages au musée sont toujours les meilleurs mais ça devient un peu le running gag et Emil Ferris case juste ses coups de cœur dans un travail toujours somptueux. Niveau mise en page on sent aussi une baisse d'inspiration avec toujours une couverture de magazine pulp pour nous remettre un coup de boost. Mais l'effet wow est é et l'artiste doit vraiment recourir à des pleines pages pour émerveiller. En toute objectivité on ne peut pas dire que ce n'est pas de la très bonne bd mais il faut bien avouer que l'on ne s'impressionnera pas à la moindre case au stylo bic et que surtout, il ne va pas falloir étendre l'histoire sur 10 tomes (et ils sont lourds !).

Annotation :

Pas la métaphore la plus subtile et au final pour ne pas dire grand chose mais ça reste beau et sincère.

Annotation :

Un kink d'humour assez simple et efficace qu'est le language médiéval. C'est pas toujours à se péter le cul par terre mais quand elle traduit burnout je suis client. Niveau dessin il faut un temps d'adaptation mais y a des cases qui valent vraiment le coup d'oeil et par la simplicité Potte arrive à faire ressortir parfois une grande poésie. L'histoire est volontairement lambda mais on suit ça facilement. Bon à ne pas lire dans le métro rien que pour le perso qui se ballade toujours nue.

Annotation :

P'tite vibe The Substance mais scénario un peu loufoque surtout dans certaines réactions. Pourtant y a aussi un côté véritablement humain et surement un peu influencé par la postface. Ressenti mi-figue mi-raisin pour un résultat surprenant visuellement, un peu long et scénaristiquement qui tangue entre deux eaux.